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marseille, science, innovation et société le blog de jacques boulesteix recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire navigation des articles ← articles plus anciens entre peur et raison publié le 11 mai 2015 par jacques boulesteix 2 sortie en librairie le 11 mai 2015. editions de l’aube (www.editionsdelaube.fr). liste des librairies dépositaires sur le site des éditions de l’aube. 19,40 € f la métropole aix-marseille-provence se mettra en place au 1 er janvier 2016. avec elle, l’aire métropolitaine reprendra un cheminement interrompu à la fin des années 60, lorsqu’elle rata le train des communautés urbaines. depuis, le chemin vers la métropole fut long et plein de rebondissements. eclaté en six intercommunalités, le territoire accumule aujourd’hui un certain nombre de handicaps, dont celui des transports interurbains, largement inadaptés aux nouvelles mobilités et au développement économique, mais aussi de formidables atouts. l’annonce par le premier ministre, jean-marc ayrault, en septembre 2012, de la création d’une métropole a fait renaître des espoirs et suscité des craintes. les jeux politiques locaux, complexes, mais aussi l’émergence de l’expression de la société civile, tout en attisant les clivages, ont aussi donné vie à des projets à l’échelle métropolitaine. aujourd’hui, à l’aube de sa naissance, telle janus, la métropole montre deux visages. l’un tourné vers les élus parle de pouvoir, de légitimité représentative, de droits des sols. l’autre, tourné vers le citoyen, est interpellé sur la résolution de problèmes métropolitains concrets, de processus démocratique de participation, de citoyenneté. l’un ne peut aller sans l’autre. la métropole réduira-t-elle le fossé grandissant entre les décideurs publics et les citoyens ? la métropole sera-t-elle démocratique ? c’est sans doute sur cela qu’elle joue sa réussite. cet ouvrage passionnant retrace le contexte, l’histoire et les perspectives de cette nouvelle institution, abordant également les questions fondamentales de démocratie locale et des nouvelles pratiques sociales dans les processus de décision. jacques boulesteix est chercheur scientifique, astrophysicien. il fut à deux reprises conseiller municipal de marseille, ville dont il a été l’un des acteurs du développement scientifique et de l’innovation. ancien président-fondateur du pôle de compétitivité optitec, il a présidé durant cinq ans le conseil de développement de la communauté urbaine marseille-provence-métropole. il préside aujourd’hui la société paca investissement. publié dans actualité | 2 réponses marseille… publié le 04 avril 2014 par jacques boulesteix 1 normal 0 21 false false false fr x-none x-none marseille entretien télécharger l’article complet en pdf « marseille est incapable de fonctionner de façon transparente » 03 avril 2014 | par louise fessard l’astrophysicien jacques boulesteix, éliminé des listes ps dans l’entre-deux tours, a démissionné de toutes ses fonctions dans la foulée. l’ex-élu fustige l’alliance des systèmes gaudin-guérini et voit dans la défaite de la gauche une occasion historique ratée par marseille. pages : 1 2 publié dans actualité | une réponse la queue de la comète… publié le 31 mars 2014 par jacques boulesteix 6 l’accord tacite qu’une partie du ps marseillais entretient depuis des décennies avec la droite s’est de nouveau manifesté dans les élections municipales, entraînant le triomphe de jc gaudin, bien au-delà du rejet de la politique gouvernementale. car ici, il existe un contexte particulier, hérité d’une histoire politique singulière qui est sans doute l’une des principales causes du sous-développement local et qui explique le retard tragique d’organisation métropolitaine. lire la suite → publié dans actualité | 6 réponses bonne chance, marseille, malgré tout ! publié le 26 mars 2014 par jacques boulesteix 18 j’ai été informé par un journaliste, aujourd’hui même, 24 heures après le dépôt officiel des listes du second tour des élections municipales, que, malgré les assurances répétées, je ne figurais plus sur la liste des candidats. aucun responsable, aucune tête de liste ou directeur de campagne n’avait pris le soin de m’en informer.je reste encore coi devant tant de muflerie. je ne connais donc pas les raisons de cette éviction, même si je les devine. mais est-ce là l’important ? ce qui est sûr, c’est qu’il me sera donc impossible de jouer, dans l’avenir, un rôle quelconque au sein du conseil de la future métropole, puisqu’il faut être au moins conseiller d’arrondissements pour être désigné conseiller métropolitain en 2016. c’est pour moi une immense déception en raison de mon engagement depuis 2009 pour la création, la mise en place et le développement de cette métropole indispensable aux habitants. mon nom a donc été utilisé au premier tour. il ne le sera pas, je l’espère, au second. pour ceux qui me connaissent, j’ai mis une grande conviction depuis plus de 30 ans, à œuvrer pour l’intérêt général local, le plus souvent bénévolement et je suis fier d’avoir participé au rayonnement de cette ville. le technopôle de château-gombert, l’implantation du lam, popsud, optitec, paca investissement, les organismes européens, les institutions de recherche internationales, le conseil consultatif régional pour la recherche et la technologie, le conseil de développement, le projet métropolitain, m’ont demandé beaucoup d’énergie et je m’y suis impliqué avec conviction et plaisir, toujours dans le souci des retombées locales, au-delà de marseille même, dans l’espace métropolitain ou régional. aujourd’hui je ne pense pas qu’il soit cohérent et efficace de continuer car cela ne peut se faire que dans un cadre qui assure un minimum de respect entre les personnes et une reconnaissance des politiques. la politique locale à marseille relève aujourd’hui de pratiques inacceptables pour moi. je pense que cette ville va dans le mur. elle manque d’investissements, on les fait fuir. elle manque de responsables politiques d’envergure, c’est un handicap majeur. elle manque de stratégies innovantes, on se complait dans les images d’epinal et les attitudes théâtrales. la lutte contre les inégalités et la pauvreté n’est pas qu’un problème de maillage politique. elle passe aussi par un changement profond des pratiques politiques qui devrait avoir été initié depuis longtemps. cette ville est dominée par l’immobilisme social et économique. c’est l’une des plus inégalitaires et on y trouve les quartiers les plus pauvres de france, mais aussi les plus riches. la droite se réjouit de l’abstention qui fait trébucher la gauche, mais l’abstention est avant tout le signe que l’offre politique ne correspond pas à la situation d’abandon d’une grande partie de la population et des quartiers. les effets de manche théâtraux des responsables politiques locaux sont pitoyables. ils ne sont supportables que si, à côté, peuvent se développer d’autres pratiques politiques, ouvertes, participatives, responsables. tel était le sens de ma candidature. mon élimination des listes de candidatures est le signe que le monde politique ne considère pas ma valeur ajoutée comme intéressante. j’en prends acte sans amertume, mais avec réalisme. je rejoins le bataillon grossissant de marseillais, parfois désabusés, beaucoup plus sollicités par l’extérieur que par nos responsables politiques locaux, et souvent poussés à l’exil pour réaliser leurs projets. nous y trouvons valorisation personnelle, mais ne pouvons manquer de nous interroger sur l’avenir même de ce territoire. pis, les opposants à la métropole se réjouiront de cet incident. peut-être en sont-ils les instigateurs… mais si d’autres grandes villes françaises se portent socialement et économiquement mieux, sans doute veillent-elles aussi à mieux impliquer leurs forces vives et la société civile. devant des pratiques politiques indéfendables qui n’ont rien à envier à celle des voyous, j’ai choisi de me retirer. du conseil de développement, de paca investisseme